L’assurance emprunteur est au cœur des débats depuis de nombreuses années. C’est Christine Lagarde qui, dès 2010, a ouvert une première porte aux emprunteurs. Depuis le 1er janvier 2018 et l’application de l’amendement Bourquin, l’assurance de prêt est devenue une assurance comme les autres, que l’on peut résilier chaque année à sa date anniversaire. Une réelle aubaine pour réaliser plusieurs milliers d’euros d’économies !
C’est l’histoire d’une assurance pas comme les autres…
L’assurance emprunteur coûte cher, très cher. C’est pourquoi les ministres successifs ont tenté d’apporter leur pierre à l’édifice pour faciliter la vie des consommateurs et leur permettre de réaliser des économies.
En 2010, Christine Lagarde offrait aux emprunteurs un premier cadeau : la délégation d’assurance. A compter de cette date, les Français n’ont plus eu pour obligation de souscrire une assurance emprunteur auprès de l’organisme prêteur. Un premier progrès significatif.
Puis, c’est Benoit Hamon, avec la loi portant son nom entrée en vigueur en 2014, qui a permis aux emprunteurs de résilier leur assurance dans les 12 mois suivant la souscription du crédit.
Enfin, c’est la loi Sapin II et l’amendement Bourquin qui ont achevé de révolutionner l’assurance emprunteur.
Une assurance résiliable chaque année
Depuis le 1er janvier 2018, les Français ne sont plus du tout prisonniers de leur assurance emprunteur. En effet, dorénavant, il est possible de la résilier chaque année, à la date anniversaire du contrat. Et ça change tout !
Si vous estimez que votre assurance emprunteur coûte trop cher (ce sera certainement le cas si vous avez opté, dans la précipitation, pour l’assurance de groupe de votre banque…), vous avez à présent tout le temps de la réflexion pour comparer et changer d’assureur chaque année.
L’assurance emprunteur est devenue, en 2018, une assurance comme les autres !
Le poids de l’assurance emprunteur dans un crédit immobilier
Si vous avez déjà souscrit un crédit immobilier, peut-être n’avez-vous pas, comme de nombreux Français, tenté d’y voir plus clair concernant cette assurance emprunteur. Il est en général classique de se focaliser sur l’obtention du prêt dans les délais et sur le taux du crédit. L’assurance emprunteur est, pour sa part, souvent peu négociée.
Et pourtant ! Lorsque l’on s’intéresse de plus près à cette assurance, on s’aperçoit qu’elle a un impact significatif sur le coût du crédit immobilier. A titre d’exemple, pour un emprunt de 200.000 euros, avec un taux d’assurance de 0,4%, le coût de l’assurance emprunteur s’élève à 800 euros par an. Sur 20 ans, cela représente un coût de 16.000 euros. Si le taux d’intérêt du crédit immobilier est pour sa part de 1,5%, le montant des intérêts payés sur 20 ans est de près de 32.000 euros. Dans ce cas, le coût de l’assurance emprunteur représente plus de 33% du coût total du crédit !
Le temps des négociations
Vous l’aurez compris, avec l’amendement Bourquin, il est temps, plus que jamais, d’agir et de changer d’assurance, voire de tenter de renégocier, avec plusieurs milliers d’euros à la clé.
Les Français sont déjà nombreux à avoir tenté leur chance : les banques auraient perdu, depuis le début de l’année, 300 millions d’euros, entre perte de clients et renégociations. On le sait, elles font une marge importante sur leur assurance emprunteur et elles ne sont pas prêtes à laisser partir tous leurs clients. Il y a donc fort à parier que votre conseiller consentira à vous accorder une baisse de votre assurance.
Dans tous les cas, nous vous invitons à faire appel à un courtier en assurances afin d’estimer les gains que vous pourriez obtenir. Des courtiers en ligne, tels que reassurez-moi.fr, vous permettent de comparer, gratuitement et en quelques clics, les offres du marché.
La loi est de votre côté, elle vous autorise à économiser de l’argent, comment se priver d’une telle opportunité ?